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Alors n’hesitez pas à m’envoyer un mail, je trouverai certainement une solution pour votre projet en montagne.

David Picchedda
Guide de Haute-Montagne
Tél : 06 75 02 15 37
E-mail : david@picdesaravis.fr

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Nolann n'avait jamais mis les crampons, mais aprè

Nolann n'avait jamais mis les crampons, mais après une petite boucle de 3 jours en Vallée d'Aoste et une traversée du Castor et du Naso du Lyskamm le voilà prêt pour aller se mesurer au sommet du Mont Blanc avec son père.
Mais une ascension depuis la première benne de l'aiguille du midi, c'était trop expéditif. En moins de 5h qu'allait il en garder d'une telle expérience. Il fallait donc ralentir ! En descendant par les plateaux puis se faire une soirée pour fêter ça aux @lesgrandsmulets cela prenait une toute autre saveur. Accueilli par Ben et la bière du Fételay, puis un apéro sur le toit du "Navire" avec le guide local des lieux. Puis un retour sur le chaos glaciaire de la jonction l'expérience du Mont Blanc pour Nolann était devenu bien plus riche.
Bravo @nolann_lfe et son père Vincent.
#mountainsfeeling #alpinisme #montblanc #glacier

Quel itinéraire incroyable ! Lorsque l'on part se

Quel itinéraire incroyable ! Lorsque l'on part se perde dans la face sud-est du grépon on a peine à comprendre l'itinéraire. On perçoit quelques lignes de faiblesse depuis la terrasse du refuge 1000m plus bas, et l'on essaie de comprendre la clé de ce cheminement.
Tous les grimpeurs modernes seront émus et émerveillés en parcourant cette face. Il faut se mettre à la place des premiers ascensionnistes pour choisir le bon diedre, la bonne fissure et trouver l'escalade la plus accessible. Malheureusement plus on monte plus les difficultés augmentent et lorsque l'on dépasse la splendide aiguille de Roc on vient butter sur la fissure en IV+ le vide dans le dos et les mains coincées dans cette fissure. Suspendu sur mes petites prises de pieds je me demande comment Josef Knubel et Geoffrey Young ont fait pour forcer ces passages. Ils ont trouvé la longue vire leur permettant d'arriver sous les fissures du sommet. D'abord un long diedre en IV+ et le bouquet du 1er V+ du massif. En août 1911 ce duo à écumé les 1ère en 10 jours.
Le 9 aout 1911 l'arête du brouillard, le 11 l'arête des hirondelles, le 14 arête ouest des grandes jorrasses et enfin le 19 août le grépon mer de glace. La vierge nous tourne le dos lorsque l'on bataille dans la large fissure Knubel. Ils l'avaient franchi en crochetant son piolet coincé sur le même bloque qui me delivre de l'abysse de la mer de glace 1000m plus bas.
Notre cordée de quatre se réunie pour poser avec la déesse des lieux. Elle aussi chargée d'histoire. Montée par Ravanel le rouge et bénie par l'abbé Vuarnet en 1927.
Sans bénédiction nous mangons notre wrap préparé la veille par la gardienne @refugelenversdesaiguille. Nous profitons de cet belle journée d'été en savourant le répit des cimes, on sait que la descente sera longue et pénible sur l'arête du grépon et dans les moraines du glacier des Nantillons. 4h30 plus tard le sommet du Grépon est pris dans les nuages, avec son lot de retardataires alors on reprend une deuxième tournée bière pour aider les mots à nommer l'inutile des exploits du jours.
#alpinisme #mountainsfeeling #grépon #climbing @chamonixmontblanc

"Agir en primitif, et prévoir en stratége" A not

"Agir en primitif, et prévoir en stratége"
A notre tour de s'accaparer la citation de René Char. Nous qui sommes au contact intime du chaos et de la brutalité du monde, de la fragilité de la vie alpine et du murmure silencieux du granite. Les montagnards cultivent le primitif, ici plus qu'ailleurs nos poumons nous le rappellent. Qu'en à la prévision et aux stratéges laissons cela à ceux d'en bas. Rejouissons nous plutôt de ces averses imprévisibles qui embellissent nos arrivées au refuge.
@rifugiomonzino @valveny
@guides_des_aravis #mountainsfeeling #puntainnominata #aiguillecroux #alpinisme #renechar

Lorsque l'on passe six mois, le pied coincé dans

Lorsque l'on passe six mois, le pied coincé dans des chaussures de ski, et dans les montagnes enneigés quel plaisir de retrouver la rugosité des chemins escarpés.
Après le tour du mont blanc l'année dernière, j'emmène ce groupe de jeunes retraités malaysiens sur les îles sauvages de la méditerranée. La confiance est solide depuis les longues marches dans la neige et le froid du Mont Blanc. Mais c'est à chaque fois une reconquête pour chacun, de lâcher-prise. Comment faire confiance à son guide pour qui quinze minutes sont plutôt une heure de marche. Comment accepter de lâcher lorsqu'il t'avoue qu'il n'est jamais passé par là, et que tu comprends que le minibus avec toutes tes valises se trouve à 35km de l'autre côté de la montagne et qu'il part tout sourire en stop rejoindre le point de départ matinal!
Moi aussi il m'a fallu lacher-prise. Avec les éternels poses photos, mon mode de calcul des timings journaliers explosait.
Car ils ne reviendront jamais dans le village d'Aullène sur l'Alta Rocca Corse. Jamais ils ne repasseront par le col de Bavella, et quitter le port de Bonifacio sous les falaises blanches au coucher du soleil n'aura aucune chance de se reproduire pour ces malaysiens. Alors immortalisons ! J'apprenais la patience, et je remplissais allègrement leur carte mémoire de photos HD.
Ils avaient appris à alléger leurs sacs à dos mais toujours pas les valises, et nous hissions chaque soir les 23kg. Les hôteliers nous pensaient incapable d'alligner les 10, 15 voir 18km du lendemain. Et pourtant la forme et l'enthousiasme poussaient notre petite caravane à travers le maquis Corse. Toujours réjouis de déjeuner à l'ombre d'un vieux chêne, une tranche de lonzo et un morceau de fromage de brebis partagé. Je leurs offrais une glace et un café et on repartait pour 6 ou 7 km de plus.
Je dois avouer que l'endurance de ces septuagénaire m'avait bluffé et les progrès techniques étaient perceptibles.
J'avais imaginé cette itinérance de Porto Vecchio à Propriano pour les préparer aux calcaire tranchant de la Sardaigne. Lire la suite sur picdesaravis.fr
#mountainsfeeling #selvaggioblu #mareamaresud
@costadibaunei @altaroccatourisme @explorandosupramonte #trekking

Lorsque le vent tambourine à 60km/h sur les somme

Lorsque le vent tambourine à 60km/h sur les sommets, et que les températures glaciales descendent de plusieurs dizaines de degrés en dessous de zero, il faut être capable de s'accrocher. La cordée peut jouer ce rôle, et au fond du val formazza c'est l'hospitalité italienne combiné à l'héritage culturel Walser qui m'a aidé aussi. Tous ces migrants venus du nord, poussés par les famines pour cultiver ces hautes vallées alpines depuis plus de dix siècles. Des centaines de générations qui ont appris à composer avec ce vent glacial, ces énormes avalanches, ils m'attendaient avec un bon strudel, un verre de Prünent et un morceau de Bettelmattis. La neige et le froid m'avait forcé à éviter les hauts glaciers de l'Oberland et je retournais pour une deuxième semaine derrière le col du Simplon. Pour cultiver l'attachement il faut être sensible aux détails, retrouver les mêmes refuges, serpenter encore une fois dans le vallon de Vannino, se méfier toujours et encore des pentes de la Punta D'Arbola, du Gran Sella del Gries. Le Blinnenhorn m'échappera encore une fois. J'aurais aimé uriner de part et d'autre de son sommet, une goutte pour le Rhône et la Méditerranée, une autre pour l'Adriatique.
Il reste quelques glaciers agonisants et de nombreux barrages pour stocker l'eau à profusion de ces vallées, eux aussi habitent le val formazza et sont une belle inspiration et des alliés là haut. Je terminais mon raid par une boucle dans les Corni Nefelegiu, de splendides aiguilles aux multiples couloirs. En ce 25 avril je profite de mon cappuccino chez Gianluca @da_barp, la lueur du soleil descend tranquillement depuis le l'impressionnant Corno di Ban, et je m'apprête à bloquer mes Atk pour la dernière fois de la saison ? Je suis surpris de voir déjà du monde sur le petit parking de Riale à 7h du matin. Il y a 77 ans l'Italie fêtait la Libération du fascisme, aujourd'hui les italiens fêtent la liberté au bout de la vallée d'Ossola sur une boucle de ski de fond ou en godillant dans le vallon de Nefelegiu.
Avec mes compagnons on s'applique à fêter cela chaque soir en trinquant à nos petites aventures au milieu des montagnes. #skitouring #mountains #neige
@valformazza

La mousse blanche que produit les deux moteurs d

La mousse blanche que produit les deux moteurs de 400cv de notre Targa sur le fjord de Eternité m'empechait de contempler le reflet des montagnes. A plus de 20 miles je distinguais le mur glacière du Taaterat Sermiut qui crachait ses milliers de mètres cubes de glace quotienne. Nous avions allègrement souillé pendant 12 jrs glaciers et sommets de Maniistoq.
Malgré une panne de notre bateau les plan B s'étaient enchaînés.
Le Kisaq et son équipage avait pris le relais pour la 1ère semaine, puis l'équipe de Maniistoq Boat et l'hôtel nous avaient sauvé la deuxième. La pneumonie puis l'hospitalisation sur place d'un guide avait été une angoisse vite refoulé. Le remplaçant avait eu 5h pour faire son sac et sauter dans un avion avant d'être catapulté sur les plus gros glaciers du monde !
Les lumières de fin d'après midi sont splendides pour imaginer de nouveaux itinéraires. Entre deux sauts de houle de notre petite embarcation, je cale mes coudes pour jumeler un dôme blanc ou le couloir permettant la jonction avec l'autre fjord a plus de 50km de navigation. Ici, la composition avec les montagnes rend ce maillage sans fin. Les traces du renard arctic sur les hauts cols ou les bonds du lièvre variable au milieu du glacier le confirment. Après trois ans, j'essaie de m'appliquer à rendre hommage en épousant le plus sensuellement ma trace sur la neige groenlandaise. Les zig zags raides et symétriques des skieur-alpinistes sont une offense à la poésie des montagnes. Le trait droit est uniquement autorisé sur les immenses glaciers, pendant plusieurs kilomètres on s'applique à marquer au cordex l'infini du temps et de espace. Deux semaines d'attention complice avec le lieu rendent forcément mélancolique. Cette terre s'est offerte chaque jours à nous, le froid piquant des débarquements avant de chausser nos deux planches, la légère brise glacial du nord qui te vitrifie la joue tout en douceur. A ces latitude le soleil prend sont temps avant de nous chauffer le flanc et les pauses sont devenus des capteurs de vitamines D, la grosses doudoune sur le dos on lézardait allongés sur nos skis.... suite sur picdesaravis.fr
#mountainsfeeling #skitouring #greenland #glaciers #ski

Pour la 3ème année consécutive, je continue d'e

Pour la 3ème année consécutive, je continue d'explorer les préalpes orientales méridionales. Les Monti Pallidi "montagnes pales" comme elles étaient appelées en référence à la blancheur de leur roche, puis au XVIIIe on les nomma Dolomites. Refaire chaque année le même tour me permet d'apprivoiser ces colosses sedimentés. La route est longue pour arriver en Vénétie, mais Mario et son équipe nous accueillent chaque année avec le même sourire, et un tiramisu inoubliable. L'échauffement se fait au coeur des dolomites de Sesto, et cette année avec les 50cm de neige fraiche, il nous a fallu composer subtilement avec ces sommets. Le premier jour d'un raid à ski est capital, il donne le ton. Les guides analysent la neige, chaque pas est une source d'informations et les avalanches récentes jumelées depuis l'hôtel, un élément important cette année. Pourtant, avec Christophe comme partenaire, cela n'a pas été un changement d'itinéraire. Au contraire, il fallait aller voir de plus près ce que la montagne avait à nous dire. Faire sa trace sur une page blanche en terre inconnue est une chance pour un guide, il faut déployer toutes ses compétences et mettre le groupe en confiance rapidement.
Après ce premier jour, je savais que notre grosse caravane était bien armée pour se lancer dans la traversée des Dolomites d'Ampezzo et des Fanes.
C'est Tamara qui nous accueille dans le refuge suivant au sommet du téléphérique de Lagazuoi. Un sauna et une roulade dans la neige à poil face aux tofani nous aiderait certainement à cette immersion. La spécificité du raid à ski des dolomites, au delà de l'accueil chaleureux des refuges, reste le contact avec ces faces rocheuses, ces couleurs de roches, ces falaises vertigineuses et les couloirs incroyables où l'on serpente skis aux pieds, tête en l'air et bouche bée !
Le passage de la forcella del Lago puis du Monte Ciaval avant un repos dans le bivouac della Pace à 2800m entretien cette communication avec ces monstres effrayants. D'où l'importance capitale d'une belle trace sensuelle qui caresse et épouse les courbes de la montagne...suite sur picdesaravis.fr
#guidedemontagne #montagne #dolomites
@rifugio_lagazuoi @rifugiofanes

Prendre confiance, affronter ses peurs, sortir de

Prendre confiance, affronter ses peurs, sortir de sa zone de confort pour trouver le bon geste, c'est toujours le même job, avec les grands ou les petits. Je retrouve ces jeunes citadins sur les pistes de ski de @laclusazskiresort et j'essaie de leur partager mon enthousiasme pour ces montagnes. Leurs sommets s'arrêtent en haut d'une piste rouge c'est déjà un pas immense pour ces jeunes apprentis montagnards ! Sentir la tempête nous fouetter le menton et apprivoiser le brouillard qui nous envahi aura été un souvenir éprouvant mais pas si terrible, surtout avec quelques bonbons à la clé ! Il faut profiter de ces belles tempêtes qui arrosent les sommets pour éprouver la rugosité du monde, dommage que la neige disparaisse si haut. Elle aura construit mon attachement à ces sommets blanchis chaque saison, et avec nostalgie je vois peut-être la dernière génération profiter des joies du ski dans nos préalpes.
@esf_laclusaz
#mountainsfeeling #skiing #montagne #savoiemontblanc

L'apprentissage de la sécurité en montagne ne se

L'apprentissage de la sécurité en montagne ne se résume pas à courir derrière un appareil qui fait bip bip. C'est l'illusion du contrôle. Il y a bien d'autre chose à apprendre; avoir confiance en ses partenaires s'apprend. Avoir conscience de ses limites pour mieux les élargir. Observer, écouter, et prendre son temps s'apprend aussi.
Avec @omermillod pour la 4eme saison du splitboard aravis camp nous avons exploré nos limites. Les couteaux ont crissés plus d'une fois sur la neige béton. Il a même fallu finir à pieds à la descente !
Ça n'émousse pas la motivation du groupe des snowboarders chercheurs de poudre. Heureusement la powpow que l'on ride ne s'achète pas encore. On attendra l'année prochaine.
Merci au soutien @jonessnowboards.
@cimes_evasion74 @refugedzelavoye
#snowboarding #mountains #alpes #aravis #splitboard

Combien de temps va durer l'anomalie ? 4eme jour d

Combien de temps va durer l'anomalie ?
4eme jour d'anticyclone à la vallée blanche !
Pas de trace et personne !
#valleeblanche #montblanc #splitboard
@chamonixmontblanc
@skywaymontebianco
@omermillod

L’intensité est silencieuse. Son image ne l’e

L’intensité est silencieuse.
Son image ne l’est pas.

(J’aime qui m’éblouit
puis accentue l’obscur
à l’intérieur de moi.)

(René Char)

#mountainsfeeling #skitouring #valleeblanche
@chamonixmontblanc
@skywaymontebianco

L'alpinisme se transforme avec le bouleversement c

L'alpinisme se transforme avec le bouleversement climatique.
La course aux faces nord, aux 14 8000m cela restera sedimenté dans l'apogée de la modernité.
Il me semble que nombreux alpinistes cherchent une autre façon de donner sens à l'alpinisme. Depuis le covid je cherche à construire une pratique local moins frénétique de la montagne. Malheureusement nous n'avons pas le granite et les 4000m du mont blanc dans les aravis, mais avec 50cm de neige tout devient beaucoup plus difficile. J'embarque deux chamoniards pour étalonner l'aiguille de manigod aux references de l'alpinisme. Pascal le photographe et Christophe le guide de tous les exploits. Deux spécialistes du beau, du vide, de l'ascension et de l'incertitude. Il me fallait aussi un local. Des spécialistes de ce labyrinthe il y en a une poignée, tous des chasseurs de chamois mais peux d'alpinistes. Bernard nous accueille au petit jour dans son mazeau au pied de l'aiguille pour partager un café. Il l'a grimpé plus de 100 fois, mais jamais traversé en hiver. Nous sommes peut-être les premier à imaginr ce tour avec la neige et les crampons. Il declinera l'invitation, prétextera de son age avancé pour ne pas nous ralentir. Pourtant Il n'y a pas que les trophés de chasse accrochés aux murs, des photos de toutes ses ascensions, l'evreste en 82 mais aussi les alpes et bien sûr sa croix de l'aiguille qu'il a monté seul, 2.20m d'acier ! Timide et ému de partager un café ou qu'une legende de l'alpinisme vienne de Chamonix grimper sa montagne qu'il parcours depuis ses 12 ans, Bernard nous surveillera toute la journée et à 13h il m'enverra un "bravo" lorsque nous touchons enfin sa croix. S'enchaîne une splendide traversée meringuée sur une arête très effilées. Les pins cembro comme compagnons d'assurage et quelques beaux rappels pour valider la technique d'alpinisme. Nous rapportons le piolet de Bernard qu'il nous manquait. Il nous attend la bouteille à la main et la larme à l'œil d'avoir partagé cette journée avec nous 3. On se promet d'y monter à nouveau tous ensemble avant ses 73ans !
📷@pascaltournaire
#mountainsfeeling #guidedemontagne #montagne #alpinisme #alpes #aravis @manigod_tourisme
@refugedzelavoye

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