Ski & splitboard dans les Alpes

Le Mont Blanc en splitboard ou une forêt de mélèzes au fond des Alpes?

En snowboard ou sur des skis, la glisse a l’avantage de permettre d’explorer les montagnes facilement et en plaisir.

S’enfoncer avec son splitboard dans une vallée glaciaire, arrondir sa courbe au fond d’un vallon de mélézin ou enchaîner les virages d’un couloir des Dolomites à s’en faire brûler les cuisses, les Alpes regorgent de vallées, sommets, et glaciers que je me réjouis de continuer à découvrir chaussé de mes skis de rando.

Si vous préférez les classiques, Cham-Zermatt ou la Vallée Blanche sont juste à côté de chez moi.  Prenez le train, je vous emmène d’Annecy.

Stage splitboard massif du Mont Blanc

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Une plongée à l’intérieur d’un concentré de haute montagne.

Skier sur les immenses glaciers du Mont Blanc et côtoyer les raides faces granitiques qui culminent à  plus de 4000m.

2 nuits en refuges confortables entre Italie, France ou Suisse.

Niveau débutant et intermédiaire.

Tarif : sur demande

Mont-Blanc en splitboard ou ski 3 jours

De fin avril à mi juin 2025

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Lorsque la saison de ski touche à sa fin, les beaux jours rallongent et les crocus commencent à sortir dans les alpages, il est temps de tester notre forme d’un hiver de ski. 

L’ascension du plus haut sommet des Alpes n’est pas à prendre à la légère. Gros dénivelés, glaciers tortueux et l’altitude qui diminue nos capacités physiques. Il faudra être capable de porter son splitboard et de cramponner sur l’arête finale pour pouvoir skier sur ce majestueux sommet.   

un sejour de 4 jours pour bien s’acclimater et se préparer pour  un voyage à ski au coeur des glaciers du Mont Blanc.

Niveau expert.

Tarif : 1250€/pers.

 Raid à ski dans les Dolomites

du 17 au 23 mars 2025

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Une traversée dans les Dolomites, pour se frotter à ces parois calcaires mythiques qui ont construit l’histoire de l’alpinisme et plus tragiquement celle de la grande guerre.

 L’Atla Batia est resté préservé du développement de remontées mécaniques mais grâce à un tissage de refuges et d’auberges, nous pourrons gouter aux spécialités culinaires locales et profiter des joies d’un premier raid à ski, tout confort. L’apprentissage du raid à ski, s’acquiert de refuge en refuge, une itinérance facilité par la glisse. Souvent nous pourrons alléger nos sacs au refuge avant de choisir notre ascension. Il nous faudra malgré tout traverser le parc naturel des Fanes en 6 jours de ski de rando, une exigence qui nous oblige à apprendre l’économie du superflu…

Niveau intermédiaire à expert

Tarif : 1950€/pers.

Tour de l’Otztal en Autriche

du 25 au 30 mars 2025

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En partant en ski de randonnée au fond des Alpes, on comprend qu’elles ont été aménagées par l’homme depuis des millénaires. Ici l’accueil à toute altitude est culturel.

L’entrée dans le massif de Otztal se fait par le magnifique village de Vent, les vallées y sont profondes mais les montagnes hautes et larges permettent de splendides descentes accessibles sur les immenses glaciers des Alpes orientales centrales. Ces 6 jours de ski en itinérances, avec des dénivelés inférieurs à 1000m /jour  permettent une belle découverte de l’itinérance à ski.

  • Point fort : Refuge tout confort pour une initiation au raid en itinérance.
  • Dénivelé modéré, avec un large choix d’itinéraires sur les grands glaciers peu inclinés.
  • Sur les trace d’Otzi, la momie des Alpes.
  • Possibilité départ train de Genève, raid sans voiture.

Niveau intermédiaire à expert

Tarif : 1530€/pers.

Dolomites 2024
Pour la 3ème année consécutive, je continue d’explorer les préalpes orientales méridionales. Les Monti Pallidi « montagnes pales » comme elles étaient appelées en référence à la blancheur de leur roche, puis au XVIIIe on les nomma Dolomites. Refaire chaque année le même tour me permet d’apprivoiser ces colosses sedimentés. La route est longue pour arriver en Vénétie, mais Mario et son équipe nous accueillent chaque année avec le même sourire, et un tiramisu inoubliable. L’échauffement se fait au coeur des dolomites de Sesto, et cette année avec les 50cm de neige fraiche, il nous a fallu composer subtilement avec ces sommets. Le premier jour d’un raid à ski est capital, il donne le ton. Les guides analysent la neige, chaque pas est une source d’informations et les avalanches récentes jumelées depuis l’hôtel, un élément important cette année. Pourtant, avec Christophe comme partenaire, cela n’a pas été un changement d’itinéraire. Au contraire, il fallait aller voir de plus près ce que la montagne avait à nous dire. Faire sa trace sur une page blanche en terre inconnue est une chance pour un guide, il faut déployer toutes ses compétences et mettre le groupe en confiance rapidement.
Après ce premier jour, je savais que notre grosse caravane était bien armée pour se lancer dans la traversée des Dolomites d’Ampezzo et des Fanes.
C’est Tamara qui nous accueille dans le refuge suivant au sommet du téléphérique de Lagazuoi. Un sauna et une roulade dans la neige à poil face aux tofani nous aiderait certainement à cette immersion. La spécificité du raid à ski des dolomites, au delà de l’accueil chaleureux des refuges, reste le contact avec ces faces rocheuses, ces couleurs de roches, ces falaises vertigineuses et les couloirs incroyables où l’on serpente skis aux pieds, tête en l’air et bouche bée !
Le passage de la forcella del Lago puis du Monte Ciaval avant un repos dans le bivouac della Pace à 2800m entretien cette communication avec ces monstres effrayants. D’où l’importance capitale d’une belle trace sensuelle qui caresse et épouse les courbes de la montagne. Chaque traceur connaît la responsabilité qu’il a d’imprimer le langage avec la pente qu’il grimpe. Ici de belles ondulations sur les mamelons, là les pointillés de nos chaussures dans les pentes raides et poudreuses que l’on déblaye en grimpant. Cela est tout autant plaisant que les belles dentelles que l’on s’applique à marquer à la descente.
Nous arrivons à la tombée du jour après une splendide descente à la lumière rasante du Vallon Bianca. Le refuge Fanes a été construit juste après guerre dans les années 20 pour le plaisir du ski. La poignée franche de Max et les quelques mots en français pour nous saluer dans son chaleureux établissement, nous réchauffe le cœur après cette interminables journée. Nous resterons deux nuits ici. Dans notre petit salon, les bières défilent aussi vite que le vin du sud tyrol, et les pâtes italiennes chaque jour différentes pour recharger les batteries. Le lendemain, les sacs allégés nous partons pour le gros sommet du cirque qui entoure le refuge fanes. Nous choisissons l’itineraire nord de la Cima La Varella. Une longue approche de 2h jusqu’au col de Medesc nous conduit sous l’immense face bordée de barres rocheuses. Le val Badia verdoyant avec ses bandes blanches de résistance aux pistes de ski plonge 1000m plus bas. Derrière, le groupe des Sella scintille. Christophe slalome entre les barres dans 30cm de neige poudreuse. Notre caravane s’étire sur plusieurs centaines de mètres, et je profite de l’attente pour comprendre et apprendre de mon collègue. Son intuition est surprenante et je me force de garder ma logique pour ne pas me laisser intimider par le maestro. Mais quand même, il est fort ! Il nous conduit 1000m plus haut par un incroyable louvoiement au dessus des grosses barres rocheuses. Puis les longues cordées se forment pour parvenir au deuxième sommet avant la descente NE. Par un incroyable concours de circonstance notre équipe s’emballe et plutôt que de suivre les traces pour rejoindre une jolie combe nous décidons d’aller chercher un dernier couloir au milieu des barres rocheuses avant un retour à la nuit au réfuge. Le debreafing fut long ce soir là, la bière a délié les langues et chacun a su exploiter cette difficile expérience.
Au départ du lendemain, en jumellant nos traces depuis la terrasse chacun ne semblaient pas peu fier de s’être autant dépassé pour skier ces couloirs. Nous venions peut être de faire un première ou au moins une première en collective !
Nous avalerons rapidement la Ciamin avant un pique nique quatre étoile. Certains préféreront la sieste au couloir ce jour-là. Mozart ronflait pendant que quelques excités tic-tacaient des conversions dans les méandres rocheuses. Je surveillais mes protègés du sommet de la falaise avant d’enseigner les joies des virages sautés sans nos gros sacs laissés en bas. L’arrivée au refuge Sennes se fera le cœur battant, une bonne séance d’intensité devait finir de me debloquer les lombaires. A Sennes on se raproche un peu plus de l’Autriche et ici il est plus facile de finir les bières que les assiettes. Les Canederli au beurre fondu seront les calories précieuses pour pouvoir tenir les interminables journées. Le soleil continue de nous poursuivre et nous partons cadencés au milieu de ce plateau vallonné. Ça dérouille les articulations avant de tracer la pente finale du Riciogogn. Les bons élèves prendront leurs places de leaders pour se sensibiliser à l’art de la trace pendant que les bavardages continueront au fond de la classe ! Deux écoles bouclerons cette journée. Les soi-disant siestards et ceux des couloirs. On partagera nos épopées autour d’une bière et d’un strudel con panna au bord du lac de Braies gelé.
La mélancolie de la fin des vacances commençait à monter lorsque nous retrouvions Mario au Lago D’antorno et ses tre cime. Heureusement nous allions terminer par un feu d’artifice spectaculaire en traversant la forcella della Grande. Crampons, dérapage, virages sautés tout les apprentissages de la semaine étaient nécessaires pour l’ultime journée. Le dernier pique-nique était bien silencieux. Était-ce un silence mystique qui ensorcelait notre équipe au pied de ces trois cathédrales ou bien la mélancolie de retrouver la vraie vie de nos contraintes quotidiennes. L’enchantement de la dernière descente dans le vallon de Rienza fût majestueuse. Un labyrinthe de vallée et une succession de cathédrales nous emmena jusqu’au bar pour la dernière trinquette et la farandole de gâteaux.
Mario nous chargea dans son vieux Iveco, nous slalomions une dernière fois entre les montagnes des Dolomites, Mozart avait disparu remplacé par du bon rap italien nous rappelant qu’il était temps de redescendre de notre petit paradis construit depuis une semaine. Le groupe se disloqua trop rapidement, ces quelques poignées de mains étaient bien peu pour tenir le lien tissé depuis sept jours mais les promesses de recommencer l’année prochaine une nouvelle composition avec d’autres montagnes allait nous aider à replonger dans la vrai vie.

 Raid à ski confortable au Val Devero

Raid à ski en étoile de 3 jours, très confortable. Pour une découverte du ski de rando dans une vallée très sauvage du Tessin Italien.

Beaucoup d’itinéraires possibles autour du gîte : des pentes douces ou des couloirs, des dénivelés adaptés pour des groupes cherchant à contempler une nature sauvage ou des boucles plus longues sur la crête frontière suisse mais toujours la convivialité italienne. 

Un joli parc national italien, où de longues vallées de mélèzes sont clairsemées d’une multitudes de lacs alpins.

Ici on commence la journée par un bon cappuccino, puis on s’engage dans un vallon sauvage ; Valdesserta, Piano della Rossa avant de choisir notre sommet.
Notre camp de base se situe à 1767m.

Un agroturismo familial où vous pourrez adopter…. une vache, si l’envie vous en dit !

Niveau débutant et intermédiaire

Tarif : sur demande

Tour du Piz Buin en Silvretta

Un raid tout en douceur dans ce massif situé entre la Suisse et l’Autriche, idéal pour commencer le ski de rando en itinérance.

  • Point fort : Refuge tout confort pour une initiation au raid en itinérance.
  • Dénivelé modéré, avec un large choix d’itinéraires sur les grands glaciers peu inclinés.
  • Tour du Pitz Buin : le sommet le plus haut de Silvretta.

Notre raid part du village Partenen, juste avant la station d’Ichgl, et boucle autour d’un des sommets phares autrichiens, le Pitz Buin (3312m).

Nous cheminerons sur les grands glaciers qui séparent l’Autriche et la Suisse et ses fameux refuges qui ont fait la réputation du ski de rando à l’autrichienne.

Niveau intermédiaire.

Tarif : sur demande

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